J'arrête quand je veux, en salles le 6 août
Pietro, chercheur en neurobiologie, n’obtient pas les financements nécessaires pour continuer ses recherches et obtenir un poste confortable. Il n’ose pas le dire à Giulia, sa petite amie, qui a été très patiente et espérait le voir décrocher un CDI. Mais, au fond du trou, il vient à Pietro une idée singulière. Il convainc tous ses amis surdiplômés et terriblement précaires de se joindre à lui pour créer une nouvelle drogue, parfaite et légale. En Italie, une molécule qui n’est pas interdite par le ministère de la santé peut circuler librement. Cette faille juridique va permettre à ce jeune neurobiologiste et son association originale de malfaiteurs de prospérer. Mais Pietro n’est pas un dealer dans l’âme. Il va bientôt, malgré lui, s’attirer les foudres et de sa petite amie et des parrains du marché de la drogue… Le début du résumé du film pourrait faire penser à celui d’un drame social et pour cause ! Le réalisateur s’est inspiré d’un fait divers à propos de deux jeunes professeurs diplômés en philosophie avec les mentions du jury contraints d’exercer le métier d’éboueurs, faute de pouvoir continuer dans la recherche ou l’enseignement. Situation presque banale en Italie depuis la crise et les coupes budgétaires qui s’enchaînent. Toujours est-il que cette situation dramatique nourrit l’intrigue et les personnages du film de Sidney Sibilia, qui confronte des spécialistes d’anthropologie culturelle ou d’ingénierie marine au milieu de la drogue. Reconversion plutôt drôle, où des universitaires vont vouloir confronter leur discipline respective au monde de la drogue, qui, ils le découvriront assez vite, a ses propres lois.
Un film de Sydney Sibilia
Avec Majlinda Agaj, Valerio Aprea, Paolo Calabresi
En salles le 6 août
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