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Catherine Frot et Xavier Giannoli



LA VIE RÊVÉE DE MARGUERITE
EN SALLES LE 16 SEPTEMBRE

Mélomane fortunée et mécène admirée, la baronne Marguerite Dumont réserve à ses proches des récitals tragiquement dissonants. Amatrice impénitente de l’art vocal, son entourage entretient l’illusion d’une performance lyrique époustouflante. Désinhibée, volontaire et pénétrée par les rôles dramatiques d’un répertoire copieux, Marguerite souhaite maintenant se produire sur une grande scène publique. Terrorisés par cette perspective, son mari et ses proches la placent dans les bras d’un professeur de chant stoïque, très vite désarmé devant l’ampleur du projet… Xavier Giannoli signe une comédie d’une originalité folle avec de fortes résonances tragiques. Il nous porte dans le tourbillon des années 20, la révolution surréaliste et s’interroge sur la place de l’art dans ce monde en mouvement. Le scénario est porté par une distribution de haut vol (Catherine Frot, Michel Fau, André Marcon) et les premières scènes sont déjà de purs moments d’anthologie. 

Entretien avec Catherine Frot et le réalisateur et scénariste Xavier Giannoli 

 

Closevent: qu’est-ce qui vous a touché dans le personnage de Marguerite  ? 

Catherine Frot: je voulais travailler avec Xavier Giannoli! Dans ses précédents films « quand j’étais chanteur » avec G. Depardieu, « À l’origine » avec F. Cluzet, il raconte l’histoire de personnages qui vivent dans leurs illusions et pour Marguerite, c’est pareil. Marguerite chante comme une casserole, point barre mais elle n’en a pas conscience et son interprétation  peut néanmoins émouvoir.  La question de l’art et de la beauté peut alors être posée. La détermination et la pureté de Marguerite remettent ces jugements en question. Dans les années 20, des jeunes gens en ont marre des institutions complètement congelées et ont envie de renouveau. Dans le film, on dit même: « elle chante sublimement faux ».C’est un personnage qui est dans une bulle d’illusion et qui prend le risque de se perdre. Le film renvoie à un trouble. 

Closevent: comment vous-êtes-vous préparée pour ce rôle?

Catherine Frot: j’ai pris des cours de chant, j’ai écouté Maria Callas et Florence Foster Jenkins qui a inspiré l’histoire du film. Dans les enregistrements, il y a ma voix qui est doublée dans les aigus. Je me suis aussi rappelée de souvenirs d’enfance quand mon père dans la voiture chantait génialement faux pour faire râler ma mère. Les enfants ont une notion beaucoup plus tranchée sur la vérité et le mensonge. Un peu comme le personnage de Marguerite. Elle croit à la beauté de ce qu’elle fait, elle est totalement sincère. Je me suis aussi laissée porter par le scénario et ai été avec Xavier (Giannoli) un peu comme le modèle d’un peintre. Nous avons tous beaucoup travaillé, souvent 16 heures par jour sur le tournage.

 

Closevent: l’histoire s’inspire de la chanteuse amateur Foster Jenkins. Qu’est-ce qui vous a intéressé dans ce personnage?

Xavier Giannoli: Ça commence par un grand éclat de rire!  Elle ne chante que ce qu’il y a de plus difficile et s’est produite au Carnegie Hall et a enregistré un disque. J’ai pu faire une enquête relativement poussée. Le film est une évocation libre de son histoire. Il y a une dimension comique avec cette femme qui monte sur scène avec des ailes dans le dos et le sentiment qu’on est en train d’étrangler le perroquet de Mozart.. et en même temps il y a la dimension tragique de quelqu’un qui cherche le regard de l’homme qu’elle aime. Dans mes précédents films je me suis centré sur des personnages qui s’arrachent à une forme de solitude en allant au contact de gens qu‘ils ne connaissent pas. Une certaine forme d’aventure chez eux. 

 

Closevent: pour vous, qu’est-ce qui était essentiel de montrer?

Xavier Giannoli: c’est tellement émouvant cette innocence, cette passion. Je me suis dit que le déchirement qu’il y a dans sa voix était peut être le signe d’un déchirement dans son coeur et dans son corps de femme. Je me suis dit que je n’allais pas raconter l’histoire d’une chanteuse mais d’une femme qui est chanteuse… que j’allais essayer de parler à l’humanité et au spectateur d’une façon inédite et folle. On commence par rire d’elle et ce que l’on commence par trouver ridicule devient le signe de sa profonde humanité, de son drame intime. Elle chante faux mais elle est vraie. Le personnage a une dimension extravagante, folle et hors norme. Cette idée qu’elle finisse dans les bras de son mari, que tout finisse comme un opéra était fondamentale.



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