En salles le 25 juin
Un dessin entre fusain et aquarelle au premier abord minimaliste, qui laisse certains pans du cadre vierges. Mais une histoire profonde, aux nombreuses ramifications, qui aborde des thèmes contemporains tels que le mariage forcé ou l’ascension sociale sous un angle teinté de romantisme. C’est ce que propose Le conte de la princesse Kaguya, dernier film des studios Ghilbi et du réalisateur Isao Takahata à qui l’on doit notamment le bouleversant Tombeau des Lucioles. Inspiré d’un conte du folklore japonais, le film narre l’histoire d’une jeune princesse miniature qu’un vieil homme trouve dans une pousse de bambou. Alors qu’il la confie à sa femme, elle se transforme en nourrisson, puis grandit rapidement. Elle semble très vite promise à une grande destinée, qui tire le couple de sa vie modeste pour les fastes de la capitale. Les plus grands hommes du Japon féodal, dont l’Empereur, s’intéressent à elle. Mais la princesse Kaguya refuse tous ses prétendants, rêvant d’une vie simple et de retourner habiter dans les bois. Comment échapper à son destin ? Désespérée, la princesse finira par faire un souhait dont les conséquences seront terribles...
Un film de Isaho Takahata
Avec Aki Asakura, Kengo Kora, Takeo Chii
En salles le 25 juin
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